La Hongrie s'est dite prête mercredi à discuter de toutes les critiques soulevées par la Commission européenne qui a menacé de traîner ce pays en justice s'il ne modifiait pas ses lois controversées, dont celle sur la réforme de la banque centrale nationale.
"La Hongrie est un Etat de droit, le gouvernement est attaché aux valeurs européennes universelles", a-t-il ajouté, alors que le pays est montré du doigt par l'UE et les Etats-Unis pour sa nouvelle Constitution aux accents antidémocratiques.
La Commission européenne a instamment demandé mercredi au chef du gouvernement conservateur Viktor Orban de modifier certains points controversés de sa législation et de corriger son déficit public.
Trois lettres de mise en demeure pourraient être envoyées la semaine prochaine au gouvernement hongrois pour le contraindre à modifier ses réformes relatives à la banque centrale, au statut des juges et à l'autorité hongroise de protection des données.