Le Premier ministre jordanien, Marouf al Bakhit, a lancé lundi un appel aux dirigeants syriens pour qu'ils cessent de réprimer le soulèvement populaire, ajoutant que la mise en oeuvre rapide de réformes apporterait la stabilité.
"Il faut mettre un terme immédiat aux violences, commencer à appliquer des réformes politiques et recourir au dialogue", a déclaré par téléphone le chef du gouvernement d'Amman à son homologue syrien, Adel Safar, rapporte l'agence de presse officielle Petra.
La Jordanie, alliée de longue date des Occidentaux dans la région, a observé jusqu'ici une grande discrétion depuis le début, à la mi-mars, du soulèvement contre le régime du président Bachar al Assad et s'est gardée de critiquer trop durement son voisin du Nord. Mais le royaume hachémite, qui est très proche de l'influente Arabie saoudite, fait l'objet de pressions croissantes pour condamner sans fard la répression en cours en Syrie, notamment depuis le début du ramadan le 1er août.