Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a jugé mercredi qu'il n'y avait "pas de raison" pour que l'UE n'accorde pas vendredi le statut de candidat à la Serbie, alors que certains pays, comme l'Allemagne, se montrent encore très réticents. "La Serbie a fait des progrès (...) Des réformes sont en cours. Il faut donner à la Serbie des signes d'encouragement", a déclaré Alain Juppé au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, où il était en réunion avec ses homologues des pays membres de l'Otan.
"Donc, nous ne voyons pas de raison de ne pas progresser dans la reconnaissance du statut de candidat à la Serbie", a ajouté le ministre. "Il y a encore des réticences, de l'Allemagne notamment, mais nous ne désespérons pas de faire avancer le dossier". Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE doivent se prononcer sur ce dossier au cours de leur sommet de jeudi et vendredi. Outre l'Allemagne, très indécise, l'Autriche s'est prononcée mercredi pour un report de cette décision au sommet européen de mars 2012.