La Tunisie fera face en 2012 et 2013 à des "difficultés" économiques et de grands "défis", même si "les choses vont beaucoup mieux dans de nombreux secteurs" de son économie, a déclaré samedi l'économiste américain Joseph Stiglitz, en visite à Tunis lors d'une conférence sur les choix budgétaires de la Tunisie, à laquelle participaient notamment le chef du gouvernement tunisien Hamadi Jebali, le ministre des finances Houssine Dimassi et le gouverneur de la banque centrale tunisienne Mustapha kamel Nabli.
La stratégie des autorités tunisiennes devra être de "maintenir la croissance, créer des emplois, et établir des priorités pour répartir judicieusement des ressources qui sont limitées", a-t-il souligné.
La Tunisie, qui a connu une récession en 2011 (-1,8% de croissance) dans la foulée de la révolution qui a chassé l'ancien président Ben Ali du pouvoir, donne de petits signes de reprise depuis le début de l'année. Le PIB a progressé de 1,2% au premier trimestre 2012 par rapport à la même période de 2011, selon les derniers chiffres officiels.