Ses mots font froid dans le dos. William Spengler, qui a tué lundi deux pompiers dans l’État de New York, aux États-Unis, et en a blessé deux autres avant de se suicider, a laissé derrière lui une lettre dans laquelle il annonce son geste. Les passages lus mardi par le chef de la police de Webster sont particulièrement sinistres. "Je dois encore me préparer pour voir combien de maisons des environs je peux détruire puis faire ce que j’aime le plus, tuer des gens", a notamment écrit le tueur.
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D’autres éléments, rendus publics par les autorités, permettent de cerner la personnalité de cet homme de 62 ans qui a tendu un véritable piège aux pompiers en incendiant une maison pour pouvoir tirer sur eux, caché derrière un talus.
Des restes humains dans sa maison
Dans la maison calcinée où il vivait avec sa sœur, Cheryl, 67 ans, les enquêteurs ont ainsi retrouvé des restes humains. Il s’agirait probablement d’elle, mais une expertise médico-légale doit encore confirmer son identité et déterminer les causes de sa mort.
Autre question à laquelle les enquêteurs vont tenter de répondre : comment William Spengler a-t-il pu se procurer ses armes ? En principe, le tireur, condamné en 1981 à 17 ans de prison pour le meurtre de sa grand-mère à coups de marteau, n’avait légalement pas le droit d’en acheter. Il s’est tout de même retrouvé en possession d’un revolver Smith&Wesson .38, d’un fusil à pompe Mossberg et d’un fusil semi-automatique .223 Bushmaster. Dix jours après la tuerie de Newtown, qui a coûté la vie à 26 personnes, dont 20 enfants, la réponse à cette question est particulièrement attendue.