La seule femme otage parmi les cinq Français enlevés au Niger souffre d’un cancer. Soignée par chimiothérapie avant la prise d’otages, elle ne "peut plus rester longtemps sans soins", a fait savoir dimanche un intermédiaire nigérien.
Cet intermédiaire s'est rendu dans la région de Timétrine, dans le nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, où les otages sont détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il n’a pas rencontré directement l’otage française mais a pris contact avec deux représentants des ravisseurs.
En attendant les revendications
L'intermédiaire nigérien a assuré que "les ravisseurs sont ouverts à toute négociation". Mais trois semaines après le début de la prise d’otages, ils n’ont toujours pas fait connaître leurs revendications. Ce pourrait être bientôt le cas, a cependant certifié l’intermédiaire nigérien.
Depuis la publication d’une photo des otages, le 30 septembre dernier, le gouvernement français n'a officiellement reçu aucune preuve de vie de la part des ravisseurs.
La discrétion de la France
Le Quai d'Orsay a appelé lundi à la discrétion dans ce dossier. "C'est une condition indispensable à l'efficacité de notre action", s'est bornée à affirmer lors d'un point-presse la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages.