Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné vendredi que le convoi de l'ex-leader libyen "ne menaçait personne" lorsqu'il a été frappé par les forces de l'Otan, dont le mandat était la défense de la zone d'exclusion aérienne.
"Il n'y a aucun rapport entre la zone d'exclusion aérienne et une attaque contre un objectif au sol, en l’occurrence le convoi, d'autant qu'il ne peut être question de protéger des civils vu que ce convoi n'attaquait personne, on peut même dire qu'il était en fuite", a déclaré Sergueï Lavrov à l'antenne de la radio Echo de Moscou.