D’Istanbul à Phnom Pen, la Fête du travail a tourné à la contestation dans plusieurs villes dans le monde. Europe1.fr vous propose un petit tour d’horizon tout en images de la planète en ce jour de fête du travail.
A Istanbul, où le contexte politique et social est très tendu depuis l’occupation de la place Taksim et la censure des réseaux sociaux, les heurts entre forces de l’ordre et manifestants n’ont pas tardé à éclater. La police tient cette place Taksim, très symbolique, et empêche la foule de la traverser. Les gaz lacrymogènes répondent aux jets de pierre. 130 personnes au moins ont été arrêtées. La confusion règne dans les rues stambouliotes.
A Moscou, le 1er-Mai, une tradition datant de l'Union soviétique, ravive la flamme patriotique, sur fond de crise avec l'Ukraine. 100.000 personnes se sont réunies place Rouge, dans la capitale russe. "Nous croyons en Poutine", "Poutine a raison", voilà quelques-uns des slogans brandis sur les pancartes des manifestants.
A Phnom Pen, la capitale du Cambodge, l’appel des syndicats à manifester en masse pour obtenir une revalorisation du salaire minimum de 100 à 160 dollars (117 euros)et pour soutenir les ouvriers du textile en grève ont été entendus. La police a dispersé la foule à coups de bâtons alors que le cortège défilait non loin du mal nommé "parc de la liberté" de la ville.
A Kuala Lumpur, en Malaisie, les manifestants défilent aussi par milliers. Ils contestent l'impôt sur les biens et les services et défendent la cause du dirigeant de l’opposition malaisienne Anwar Ibrahim, condamné en appel pour sodomie après avoir été acquitté en 2012.
La fête du travail a aussi tourné à la contestation à Taipei, la capitale taïwanaise. Les manifestants réclament une revalorisation des salaires.