Le Bahreïn a reconnu lundi un usage excessif de la force et des mauvais traitements contre les manifestants ayant réclamé des réformes démocratiques. Plus de 40 personnes sont mortes dans les troubles survenus à partir de février au Bahreïn, lorsque des milliers de manifestants issus essentiellement de la majorité chiite du royaume ont occupé la place de la Perle à Manama.
En mars, la famille régnante sunnite a sollicité l'aide militaire de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis pour écraser ce mouvement de contestation et elle a imposé la loi martiale. "Le gouvernement a procédé à ses propres évaluations et a effectué ses propres investigations. Ces investigations ont révélé des choses dignes d'être saluées et d'autres à déplorer", écrit le gouvernement dans un communiqué en anglais.
"De manière regrettable, il y a eu des cas d'emploi excessif de la force et de mauvais traitements infligés à des prisonniers. Il s'agit d'une violation des principes édictés par le gouvernement. Vingt procédures ont été engagées contre les agents impliqués", ajoute-t-il.