Le Danemark, l'un des rares pays d'Europe à être dirigé par un gouvernement de centre gauche, prend dimanche la présidence de l'Union Européenne, bien décidé à imposer une concertation à 27 pour résoudre la crise de la zone euro dont il ne fait pas partie.
Copenhague, qui assure pour la 7e fois la présidence tournante de l'UE, succède à Varsovie en toute discrétion, une cérémonie d'ouverture officielle de la présidence danoise n'étant prévue que le 11 janvier lorsque la Commission européenne visitera le Danemark.
Ce royaume de 5,6 millions d'habitants se retrouve en première ligne face à cette crise, bien que l'importance de la présidence tournante décline depuis qu'il existe un président permanent du Conseil Européen.