Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a appelé "l'ensemble des partis politiques" à "approuver" la prolongation de l'intervention de la France en Irak, par un vote mardi au Parlement. "Il faut enrayer [l']offensive du prétendu Etat islamique", a plaidé le ministre.
>> LIRE AUSSI - 10.000 militaires déployés en France, un record
Pas d'intervention en Irak. Pas question en revanche de lancer une intervention en Syrie : "nous ne sommes pas dans cette situation aujourd'hui", a souligné Jean-Yves Le Drian, en ajoutant : "aujourd'hui, nous renforçons l’Armée Syrienne Libre, nous l’équipons, la formons".
"Sur l’Irak et la Syrie, notre volonté, c'est d’abord d’enrayer la progression, cela a été fait", a-t-il ajouté. "Ensuite, c'est de former les forces qui seront à même de reconquérir le territoire, c'est-à-dire les forces irakiennes et les peshmergas". "Et ensuite, c'est de faire en sorte que ces forces puissent reconquérir le territoire perdu, anihiler les initiatives de l’EI. Cette orientation supposera du temps.
>> LIRE AUSSI - Des hackers de l'Etat islamique attaquent l'armée américaine
La "cyberguerre", la "guerre de demain". Jean-Yves Le Drian a aussi évoqué la question de la "cyberguerre", la "guerre de demain". "Demain il y aura une quatrième armée qui s’appellera l’armée 'cyber'", a-t-il assuré, rappelant qu'un "programme d'un milliard d'euros" avait été mis en place. "La cyberguerre est vraiment un outil majeur, contre lequel il faut se défendre, et la France est au rendez-vous", a-t-il encore ajouté.
>> LIRE AUSSI - Faut-il mieux surveiller les réseaux sociaux ?