L’information. L’espoir demeure pour les otages français actuellement retenus au Sahel. Invité lundi soir de l'émission de France 2 Mots croisés, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a en effet affirmé qu'"au moment où nous parlons, tout laisse à penser qu’ils sont en vie". Mais pour éviter tout cafouillage - l’erreur de Kader Arif est encore dans toutes les têtes -, le ministre a assuré vouloir être "d'une très grande discrétion", bien qu’il comprenne "l'angoisse des familles et leur douleur". Car s’il y a "une volonté très claire de la France de faire en sorte que le Mali retrouve sa souveraineté", son opération militaire sur le terrain se déroule "avec le respect de la vie des otages s'ils sont là".
Flou autour des chefs islamistes. C’est toujours l’incertitude qui entoure le sort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmoktar. Le Tchad a annoncé que le premier était mort le 22 février et le second samedi, ce qu'un jihadiste a démenti lundi s'agissant de ce dernier. Jean-Yves Le Drian lui ne s’aventure à aucun pronostic. "Je ne vous dirai pas que l'un et l'autre sont morts car je ne le sais", "tant que le ministre de la Défense n'a pas de preuve tangible, je ne peux pas le dire" qu'ils sont morts, a-t-il insisté. Relancé une nouvelle fois, ce proche de François Hollande a reconnu que la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, était "une hypothèse".
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Pendant ce temps-là…. Si la situation au Mali fait l’objet de toutes les attentions du côté de Paris, le ministre de la Défense a également assuré, lundi soir, que le gouvernement était "actif" pour libérer la famille de sept personnes, dont quatre enfants, enlevés le 19 février par le groupe islamiste Boko Haram dans le nord du Cameroun.