Interrogé sur France 2 sur un éventuel lien entre le rapt et l'opération Serval lancée le 11 janvier au Mali pour repousser des groupes islamistes armés, Jean-Yves Le Drian a répondu : "On ne peut pas le dire (...) Le Nigeria c'est une autre situation".
"Nous estimons que c'est la secte Boko Haram qui a procédé à l'enlèvement mais on n'a pas encore la signature et là malheureusement, la terreur succède à l'horreur, cette secte (...) est en train d'enlever des enfants", a-t-il poursuivi. "A l'heure actuelle, non (le lien n'est pas établi) mais la méthode oui. Ce sont des groupes qui se réclament du même fondamentalisme, qui ont les mêmes méthodes, que ce soit au Mali, que ce soit en Somalie ou que ce soit au Nigeria".
Ces groupes souhaitent instaurer une zone de non-droit entre le Golfe de Guinée et le Soudan, "un très grand Sahel", qui est une zone où passent tous les trafics, a souligné le ministre de la Défense.