Le FBI a publié jeudi les 191 pages d'une enquête pas toujours flatteuse sur Steve Jobs, le co-fondateur d'Apple décédé en octobre, ouverte en 1991 à l'époque où il était pressenti pour siéger dans une commission présidentielle.
L'enquête révèle notamment que le légendaire patron du groupe californien avait été la cible d'une alerte à la bombe en 1985, qu'il avait pris de la drogue dans sa jeunesse, qu'il négligeait sa fille née hors mariage et qu'il "déformerait la réalité pour parvenir à ses fins". Mais l'enquête, qui se fonde sur des dizaines d'entretiens avec des amis, collègues, proches et relations professionnelles de Steve Jobs, relève que c'était un dirigeant "brillant" que la plupart des personnes interrogées "recommandaient pour occuper un poste de confiance et de responsabilité".
Steve Jobs était alors candidat pour siéger au Conseil présidentiel pour la promotion des exportations américaines, sous la présidence de George Bush père.