Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a jugé mardi soir "viable" la dette de son pays, et écarté la perspective d'une restructuration, alors que l'option d'un rééchelonnement gagnait en vigueur en Europe.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires" pour réduire le déficit public, dans le but "d'obtenir à partir de 2014 un excédent budgétaire primaire", a déclaré M. Papandréou ouvrant près d'Athènes une conférence organisée par le magazine Economist sur l'économie grecque. "Cela réduira le rapport de la dette au PIB, et rendra la dette grecque viable", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a reconnu que de plus en plus d'analystes et décideurs économiques tablaient désormais sur une restructuration de la dette grecque, mais a réaffirmé son opposition à une telle solution à l'envolée de la dette souveraine grecque, à plus de 150% du PIB cette année. "Nous, le gouvernement grec, les institutions européennes et les autres pays de l'eurozone continuons tous de croire que le coût dépasserait les bénéfices potentiels", a-t-il ajouté.