L'Eglise catholique cubaine devra résister aux pressions politiques de tous bords à l'occasion de la visite du pape Benoît XVI fin mars à Cuba, et s'efforcer de maintenir son "dialogue" avec les autorités, a estimé vendredi le porte-parole de l'archevêché de La Havane.
"Il y a sûrement un risque, car en l'absence de groupes ou de partis indépendants, certains aspirent à voir l'Eglise se transformer en catalyseur de changements radicaux à Cuba", explique Orlando Marquez dans un article publié par le site internet de la Conférence des évêques de Cuba.
"Pour d'autres, elle peut devenir l'allié naturel du gouvernement, et il n'en manque pas pour vouloir son repli et son retrait de la sphère publique", poursuit le porte-parole de l'archévêché dirigé par le cardinal Jaime Ortega.