L'Union européenne a assuré lundi que le président soudanais aurait dû être arrêté par les autorités de ce pays. Et ce, alors qu'Omar el-Bechir est en déplacement au Tchad et sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
La CPI demande que le chef de l'Etat soudanais soit traduit devant elle pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide. Les Nations unies estiment que 300.000 personnes ont péri depuis 2003 dans la crise humanitaire résultant de la campagne de répression menée par Omar el-Bechir au Darfour. Le président soudanais rejette ces accusations et affirme qu'elles relèvent d'un complot occidental.