Le président yéménite Ali Abdallah Saleh est censé signer dimanche un accord de transition du pouvoir qui ferait de lui le troisième dirigeant arabe renversé par une révolution.
L'opposition a paraphé samedi l'accord qui prévoit le départ de Saleh dans le délai d'un mois mais des doutes pèsent sur la signature du président, qui a déjà fait capoter deux fois l'accord à l'ultime minute. Les manifestations durent depuis janvier au Yémen et Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, est sous forte pression diplomatique. L'accord de transition a été élaboré par les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG).