Alors que de nouvelles frappes aériennes ont fait au moins six morts palestiniens dans le centre de Gaza, le chef de la diplomatie égyptienne, Mohammed Kamel Amr, a annoncé la signature d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, mercredi. La trêve est effective depuis 20 heures, heure de Paris, mercredi.
Toujours le blocus
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a dit accepter de "donner une chance" à la proposition égyptienne de trêve. Néanmoins, la signature de ce cessez-le-feu ne signifie pas que le blocus du territoire palestinien sera levé par Israël, a souligné l’état hébreu.
Malgré le cessez-le-feu, Benjamin Netanyahou a laissé entendre mercredi qu'en cas d'échec de la trêve, Israël envisagerait "une action militaire plus sévère" contre l'enclave côtière. "Je sais qu'il a des citoyens qui s'attendent à une action militaire plus sévère, et peut-être devrons-nous agir de la sorte", a déclaré le Premier ministre israélien lors d'une conférence de presse.
Hollande salue le cessez-le-feu
L'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été saluée mercredi à Washington, Paris, Bruxelles et par l'ONU où l'on souhaite que la trêve soit le prélude à une solution "plus durable". Barack Obama a remercié Benjamin Netanyahou pour avoir œuvré à un cessez-le-feu. Hillary Clinton, qui participait à la réunion au Caire où a été signé la trêve a également déclaré que "les Etats-Unis saluent l'accord d'aujourd'hui sur un cessez-le-feu. Dans les jours qui viennent, les Etats-Unis travailleront avec leurs partenaires dans la région pour consolider ce progrès".
Le président français François Hollande a lui aussi salué l'entrée en vigueur de la trêve et "félicité les autorités égyptiennes pour leur rôle actif" dans la négociation du cessez-le-feu.