Le corps de Yann Desjeux, l'otage français de 53 ans tué lors de l'opération menée par l'armée algérienne pour libérer les otages sur un site gazier du Sahara, sera rapatrié jeudi en France, a-t-on appris mardi auprès du Quai d'Orsay et de source proche de l'ex-militaire. Le corps de Yann Desjeux, dont la mort a été confirmée samedi, est attendu jeudi à 10 heures à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, a annoncé le Quai d'Orsay.
Le général Étienne Leclere, président de l'association d'anciens militaires du Premier RPIMa (Régiment de parachutistes de l'infanterie de marine) "Qui ose gagne", regroupant de nombreux amis de cet ancien parachutiste, a de son côté déclaré à une correspondante de l'AFP à Bayonne que des proches devaient se rendre mercredi en Algérie pour rechercher le corps et le rapatrier jeudi à Paris.
Ils seront accueillis par la ministre déléguée aux Français de l'étranger Hélène Conway-Mouret, a-t-on précisé au Quai d'Orsay. Selon lui, le corps sera ensuite remis à l'Institut médico-légal de Paris pour être autopsié dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour "enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste". Selon sa soeur Marie-Claude Desjeux, Yann Desjeux, divorcé et père de deux enfants, s'occupait de la logistique de la base de vie du site gazier où a eu lieu la prise d'otages. Depuis un an et demi, il avait par ailleurs ouvert, avec un ancien du 1er RPIMa, un restaurant à Anglet (Pyrénées-Atlantiques).