Début juillet, Rob Ford, le maire de Toronto, bien connu pour ses multiples écarts de conduite, avait fait devant la presse un mea culpa déchirant, assurant, avec des larmes dans la voix être devenu son "pire ennemi" et remerciant profondément les thérapeutes du centre de GreeneStone, où il a suivi récemment une cure de désintoxication, qui lui ont "sauvé la vie". Sauf que l'élu, qui a reconnu son addiction à l'alcool et à la drogue, leur a visiblement mené la vie dure pendant son séjour, selon le Toronto Star.
Un "comportement destructeur". Le quotidien canadien, qui s'appuie sur des sources anonymes, assure que le très dissipé maire de Toronto a "cassé des choses" et "s'est battu avec d'autres patients". L'homme, qui a depuis repris ses fonctions à la mairie de Toronto, aurait fait preuve d'un "comportement destructeur" pendant sa cure.
Rob Ford a même été exclu de son groupe de thérapie. Il "empêchait les gens de partager leurs histoires, ce qui est pourtant la clé de la désintoxication", raconte un témoin, poursuivant : "les autres patients étaient intimidés, ils se sentaient persécutés. Il disait toujours qu'il n'avait rien à faire ici".
Pas de commentaire de l'intéressé. La direction de l'établissement craignait également "que Ford ne continue de consommer de la drogue et de l'alcool" alors même qu'il se trouvait dans leur établissement. Le quotidien indique également que pendant le séjour de Rob Ford, la police a été appelée au moins une fois par le centre, sans que l'on sache si cet appel avait un rapport avec le bouillant pensionnaire.
L'intéressé n'a pas voulu commenter ces affirmations. Quant à la direction du centre, elle a rappelé qu'en vertu de la protection de la vie privée, il lui était interdit de s'exprimer sur le sujet.
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