Plus habitué aux meetings politiques et aux poings levés pour haranguer la foule, Evo Morales est aussi capable de mauvais gestes. Au cours d'un match de football bien musclé, dimanche à La Paz, le président bolivien a été victime d'un mauvais tacle. Au lieu de calmer le jeu, Evo Morales s'en est pris directement à son agresseur, un politicien... de l'opposition.
Le président qui joue au foot, c'est déjà un événement. La scène n'a pas échappé aux caméras des télévisions boliviennes. Immédiatement diffusé sur internet, le mauvais geste d'Evo Morales fait déjà sensation.
Le président en pleine action :
Au départ, il s'agissait un simple match de foot entre les équipes de la présidence et de la Mairie de La Paz, détenue par un élu de l'opposition. Mais très rapidement, la rencontre tourne à la "boucherie". En Bolivie, les rencontres se transforment fréquemment en affrontements entre les deux équipes.
Très tôt dans le match, le président socialiste subit un mauvais tacle. "J'ai passé le ballon et j'ai reçu d'un coup une semelle, et ce n'est pas la première fois que cela se produit".
Loi du Talion
La mauvaise semelle reçue par le président provoque un début de mêlée sur le terrain. L'arbitre calme les joueurs en adressant quelques cartons rouges. Pas de quoi calmer complètement le président. Evo Morales va se venger. En toute discrétion ? Pas vraiment. Il s'approche de son adversaire à petits pas avant de lui adresser un bon coup de genou dans l'entre-jambes.
Un dernier mot sur la santé du Président. Le médecin a indiqué qu'Evo Morales devrait observer un "repos de trois à quatre jours" et subir un traitement à base d'anti-inflammatoires et d'analgésiques. Conséquence politique directe de la blessure : il a annulé son traditionnel déplacement en province du lundi.