"Si je trouve une opportunité [de partir], n’importe laquelle, je vais sauter dessus", raconte Benoît, professeur de Français à Sendaï, au micro d'Europe 1. "Le principe, c’est de réagir avant qu’il y ait une panique. Il s'agit de soit carrément essayer de prendre un avion pour rentrer en France, ou au moins d’émigrer vers le sud. Encore plus qu’un problème d’irradiation de la centrale, c’est le mouvement de panique qui me fait peur. Ce serait le chaos carrément", souligne l'expatrié. "Le problème, c’est la question du travail. Ma femme est japonaise. Pour l’instant, j’essaye de négocier plus ou moins avec ma femme, avec sa boîte. On va essayer de voir avec ses patrons s’il a moyen de la laisser s’exiler au moins quelques jours voire quelques semaines si possible, sans perdre son travail. Si on a le feu vert du travail de ma femme, on va bouger ", assure cet expatrié.