Prêcheur homophobe. Il est surnommé le pasteur du "Dieu qui n’aime pas le gays" (God hates fags), rapporte le site internet du Guardian. Fred Phelps a prêché de longues années à l’église baptiste de Westboro, jusqu’à son excommunication de l’Eglise actée en Août 2013. Il est désormais au seuil de la mort selon son fils Nathan, pourtant éloigné de son père depuis des années. Le sixième des treize enfants de Fred Phelps avait en effet quitté le foyer familial dès ses 18 ans, il vit aujourd’hui au Canada où il milite pour les droits LGBT (Lesbiennes/Gays/Bisexuels/Transexuels). L’information a été confirmée par le porte-parole de l’église baptiste, Steve Drain, qui a annoncé que Fred Phelps avait "des problèmes de santé".
Homophobie et xénophobie, le tremplin vers la notoriété pour Fred Phelps. Fred Phelps n’est pas un pasteur comme les autres. Aux Etats-Unis, son nom et celui de son église sont largement connus depuis les actions coups de poings menées par ces calvinistes sous la bannière du "God hate fags" (littéralement "Dieu n’aime pas les pédés" ). Plusieurs associations ont porté plainte contre ces manifestations virulentes, mais en 2011 la Cour Suprême des Etats-Unis avait donné raison à l’Eglise au nom de la liberté d’expression. La vie de Fred Phelps avait même fait l’objet d’un documentaire du britannique Louis Theroux, baptisé d’un titre évocateur : "la famille la plus haïe des Etats-Unis".
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