Le père Vandenbeusch est arrivé à la résidence de France

Le père Georges Vandenbeusch, enlevé au Cameroun à la mi-novembre, a été libéré. © MAXPPP
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avec agences , modifié à

Le prêtre français était aux mains de la secte islamiste Boko Haram depuis le 13 novembre. Il a été libéré.

L’INFO. Le prêtre français était aux mains de Boko Haram. François Hollande a annoncé mardi la libération du père Georges Vandenbeusch, enlevé au Cameroun à la mi-novembre. Dans un communiqué, le chef de l’État remercie "tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigeria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".

A la mi-journée, le prêtre est arrivé à la résidence de France à Yaoundé, sous escorte de plusieurs véhicules de l'armée camerounaise. Georges Vandenbeusch, portant un tee-shirt blanc, a salué le secrétaire général de la présidence camerounaise, Ferdinand Ngohngoh, qui l'accompagnait, avant d'être accueilli par l'ambassadrice de France, Christine Robichon.

Laurent Fabius en route pour Yaoundé. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est parti à Yaoundé pour accueillir le prêtre "et le ramener en France dans les meilleurs délais", précise l’Élysée.

Selon une source diplomatique, le prêtre "a été libéré aux premières heures de la matinée dans le nord du Cameroun" et se trouvait mardi matin à bord d'un avion avec l'armée camerounaise "et va être remis à l'ambassadeur de France au Cameroun".

© FACEBOOK / Groupe Soutien Au Père Georges Vandenbeusch

Enlevé dans son monastère. Le prêtre français, âgé de 42 ans, avait été enlevé au nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, dans la même zone que la famille Moulin-Fournier, kidnappée en février dernier et libérée deux mois plus tard. L’opération avait été menée par la secte islamiste Boko Haram, "en coordination avec Ansaru". Le 13 novembre dernier, une quinzaine d’hommes armés avaient fait irruption dans le monastère du religieux, à la recherche d’argent, avant de repartir avec le prêtre français.

Il avait choisi de rester. Georges Vandenbeusch, décrit comme un prêtre "bon" et "proche des gens" par ses anciens paroissiens de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, savait que la zone était dangereuse. Il avait choisi en connaissance de cause d'y rester.

"C'est la meilleure nouvelle de l'année". Jean-Marcel Vandenbeusch, cousin du prêtre, a assuré au micro d'Europe 1 que la libération du père Georges était "la meilleure nouvelle de l'année". "On est heureux, il est libre, ça a été un long mois d'attente", explique-t-il, ajoutant que le prêtre a "plusieurs familles : une famille paternelle, maternelle et sa troisième famille, qui est l'Eglise" : "toutes ces familles sont très heureuses et sont dans la joie de cette fin d'année". A Sceaux, dans son ancienne paroisse, le vicaire a fait sonner les cloches dès l'annonce de la libération du religieux. Philippe, 19 ans, qui a connu le prêtre quand il était aux scouts, a confié avoir "pleuré" et dit son "grand soulagement".

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