Le Sénat italien entame mardi l'examen d'un plan d'austérité controversé, au lendemain d'un appel du président Giorgio Napolitano, qui a parlé de signes alarmants pour l'état des finances publiques.
La CGIL, première centrale syndicale de la Péninsule, appelle quant à elle à une grève générale dans la journée pour protester contre ce plan. Adopté à la hâte le mois dernier, il est maintenant en cours de révision au Parlement.
Dans un communiqué diffusé après la clôture des marchés financiers, le chef de l'Etat juge que la vente massive d'obligations souveraines italiennes montre l'urgente nécessité de consolider le plan d'austérité.