"La plus belle fête de ma vie". Les photos publiées mardi le montrent, très souriant, en train de trinquer avec des membres de sa famille, des amis et des membres de son club d'athlétisme, tous réunis à son domicile. "C'était la plus belle fête de ma vie", a-t-il déclaré. "Qui ne voudrait pas en finir avec du champagne en compagnie de tous les siens?", a-t-il demandé.
Le dernier verre de champagne de l'athlète belge vétéran Emiel Pauwels, avant d'être euthanasié le lendemain pic.twitter.com/ewm5vTeDLC— Thierry Do Espirito (@Doespirito) 7 Janvier 2014
"Le sentiment d'avoir bien vécu"."Quand le docteur débarquera avec son injection, je quitterai ce monde avec le sentiment d'avoir bien vécu", a-t-il ajouté, selon le quotidien Het Laatste Nieuws. "Pourquoi est-ce que je pleurerais alors que je vais retrouver pleins d'amis et de proches, dont mon épouse, au paradis?".Emiel Pauwels a reçu mardi l'injection mortelle à son domicile de Bruges, avec son fils Eddy à ses côtés. Mourir ainsi "était la volonté de papa, mais ça reste difficile de penser que c'est la dernière fois que nous sommes ensemble", a témoigné ce dernier lundi.
Champion d'Europe en mars dernier. Emiel Pauwels était cloué au lit depuis quelques mois à cause d'un cancer de l'estomac en phase terminale. L'état de santé de ce sportif accompli avait empiré après son "dernier exploit": gagner le titre de champion d'Europe vétéran de 60 mètres aux championnats d'athlétisme en salle organisés en mars 2013.
La Belgique est l'un des rares pays à avoir légalisé l'euthanasie, sous certaines conditions, depuis 2002. Le Sénat (chambre haute du Parlement) a récemment décidé de l'étendre aux mineurs atteints d'une maladie incurable, mais le texte n'a pas encore été approuvé par les députés.