Dominique Strauss Kahn, inculpé pour tentative de viol dimanche à New York, avait déjà été au cœur d’un scandale. En 2008, le FMI avait commandé une enquête sur son directeur à la suite d'une relation extra-conjugale entre l'ancien ministre des Finances et une ex-responsable du département Afrique, Piroska Nagy.
"Une grave erreur de jugement"
L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, et qu'"il n'y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir." Mais le FMI lui avait alors reproché une "grave erreur de jugement", dans une affaire qui avait fait la Une de la presse mondiale.
Dominique Strauss-Kahn avait alors présenté publiquement ses excuses à son épouse Anne Sinclair, ainsi qu’au personnel du Fonds monétaire international pour avoir fait "une erreur de jugement" en ayant une liaison avec une subordonnée, mais a nié tout abus de pouvoir.