Le gouvernement camerounais craint que le prêtre français enlevé dans le nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, ne se trouve déjà "hors de (son) territoire", a déclaré jeudi son porte-parole, Issa Tchiroma Bakary.
"Nous craignons qu'ils (les ravisseurs et leur otage) ne soient déjà hors de notre territoire", a déclaré Issa Tchiroma Bakary, sans mentionner le pays où se trouverait le père Georges Vandenbeusch, enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi. Issa Tchiroma Bakary a indiqué que l'enlèvement semblait "porter la signature" du groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.
Selon l'évêque de Nanterre, Gérard Daucourt, le Père Georges Vandenbeusch a été capturé par une quinzaine personnes venues "sans voiture". "Les ravisseurs, qui étaient une quinzaine, sont arrivés sans voiture dans la nuit. Ils sont d'abord allés dans la maison des sœurs pour trouver de l'argent, il n'y en avait pas, et le Père George a eu le temps de prévenir l'ambassade ", a déclaré Mgr Gérard Daucourt au cours d'une conférence de presse.