L'INFO. Le roi des Belges Philippe a appelé dimanche les chefs des principaux partis politiques à former un gouvernement les plus rapidement possible, alors que les négociations traînent depuis les élections de mai. "Le 25 mai dernier, vous avez élu des hommes et des femmes appelés à vous représenter pendant les cinq prochaines années", a-t-il lancé pour son discours à l'occasion de la fête nationale, son premier depuis qu'il a remplacé sur le trône son père, Albert II, qui a abdiqué en juillet 2013.
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Blocage en Flandres. Des accords sont intervenus cette semaine dans deux des trois régions fédérées, à Bruxelles, la seule région bilingue, et en Wallonie francophone, qui seront toutes deux gouvernées au centre-gauche. Les négociations se poursuivent en revanche en Flandre, la région néerlandophone du nord du pays, qui devrait être dirigée au centre-droit.
La crise de 2010 dans tous les esprits. Au niveau fédéral en revanche, les choses piétinent. Après une tentative avortée du chef du parti nationaliste Nouvelle alliance flamande N-VA, Bart De Wever, de mettre en place une coalition de droite, le roi des Belges Philippe a confié au patron des libéraux francophones une mission "d'information" visant à déterminer les coalitions possibles. Fortement divisés entre Flamands du nord et Wallons du sud, les politiques belges avaient battu tous les records après les élections de 2010 en mettant 18 mois à finalement former un gouvernement.