Le vice-président irakien, Tarek al Hachémi, et plusieurs de ses gardes du corps ont été inculpés de meurtres, a-t-on appris lundi de sources judiciaires. Ce représentant de la minorité sunnite, qui s'est enfui en décembre au Kurdistan irakien après l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre, se trouve désormais à Ankara. Son procès doit s'ouvrir jeudi à Bagdad.
Le Premier ministre, Nouri al Maliki, membre de la majorité chiite, l'accuse d'avoir dirigé des groupes armés, ce qu'il dément. L'affaire, qui a éclaté peu après le départ des derniers militaires américains, menace l'équilibre ethnique et religieux du gouvernement, où chiites, sunnites et Kurdes cohabitent.