L'Iran et six puissances mondiales se réuniront mercredi à Bagdad en quête d'une percée dans la longue crise autour du programme nucléaire iranien mais alors que le doute subsiste sur la bonne volonté de l'Iran.Les deux parties doivent discuter du programme nucléaire iranien, dont Téhéran affirme qu'il est purement pacifique, mais qu'une bonne partie de la communauté internationale considère comme une tentative dérobée de rejoindre le club fermé des puissances nucléaires.
Israël, allié de Washington dans cette région hautement volatile, estime que sa survie serait menacée si cela était le cas et plaide pour une grande fermeté dans les négociations.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano, en visite à Téhéran lundi, a annoncé qu'un "accord" visant à lever les incertitudes sur la nature du programme nucléaire iranien allait être prochainement signé entre l'AIEA et l'Iran. Mais cette annonce a été accueillie avec réserve, voire scepticisme aux Etats-Unis et surtout en Israël, qui a souligné par la voix de son ministre des Finances Youval Steinitz que les Iraniens "jouent (depuis) des années à cache-cache avec la communauté internationale et l'Agence internationale de l'énergie atomique".
Les discussions de mercredi à Bagdad doivent réunir l'Iran et le groupe "5+1" (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France, et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne).