Un appel à l'arrêt des violences et à de nouvelles sanctions a été lancé vendredi par les amis du peuple syrien, lors d'une conférence vendredi à Tunis. Le groupe, qui comprend une soixantaine de pays arabes et occidentaux - mais qui est boycotté par Moscou et Pékin - a également reconnu le Conseil national syrien comme "un représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement démocratique pacifique". Il s'est engagé à fournir "un soutien effectif" à l'opposition, sans plus de précisions.
Les membres du régime syriens pourraient être sanctionnés
Le groupe a sommé le régime de Damas de "permettre l'accès libre et sans entraves des agences humanitaires" dans les régions les plus touchées par la répression, notamment dans la ville de Homs, pilonnée depuis trois semaines par l'armée syrienne. Au moins 53 personnes en majorité des civils ont été tuées dans les violences vendredi en Syrie, où des manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes à travers le pays, selon une ONG syrienne.
Parmi les sanctions proposées contre le régime de Damas figurent "l'interdiction de voyage des membres du régime, le gel de leurs avoirs, l'arrêt de l'achat des hydrocarbures syriens, la réduction des liens diplomatiques avec le régime syrien".
Une nouvelle réunion du groupe des "Amis de la Syrie" se tiendra dans trois semaines à Istanbul, a annoncé vendredi le Conseil national syrien.