Les Pays-Bas continueront de s'opposer à la création d'euro-obligations même si l'Allemagne ou d'autres pays aujourd'hui hostiles à ce projet venaient à changer d'avis, a prévenu vendredi le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte. "J'exclus que l'Allemagne puisse changer d'avis, mais même si cela devait se produire, les Pays-Bas n'y participeraient pas", a-t-il dit à la presse.
Défendues notamment par la France, les euro-obligations, ou eurobonds, visent à mutualiser une partie de la dette publique des Etats membres de la zone euro en émettant des emprunts communs qui auraient aussi pour effet d'éviter que les Etats membres aient à se financer à des taux différents sur les marchés de la dette.