Un mois, jour pour jour, après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York, les avocats de l'ancien patron du FMI se voient reprocher de vouloir humilier la femme de chambre de l'hôtel Sofitel. Des critiques qui ne sont pas fondées, pour l'avocat Daniel Soulez Larivière, qui estime que les avocats de DSK "ne cherchent nullement à humilier la plaignante, ils cherchent à faire leur travail". "D'après ce que j'entends, l'enquête peut durer entre six et dix mois", a-t-il ajouté sur Europe 1, mercredi matin.
Pour Daniel Soulez Larivière, l'arrestation de DSK est intervenue dans un "délai très bref". Il dénonce, pour n'importe quel un justiciable, le danger d'une "destruction préventive". "Si dans six mois DSK est acquitté par le jury de New York, que va-t-il se passer ? Que fait-on des 60% de Français qui souhaitaient qu'il se présenta ?", s'est interrogé l'avocat. "Le laisser partir n'aurait pas étouffer l'affaire, mais aurait permis de réfléchir davantage", a-t-il estimé.