La Grèce est "à la limite" de ce qu'elle peut demander à son peuple. C'est ce que déclare Antonis Samaras, le Premier ministre grec, dans un entretien au quotidien allemand Handelsblatt de vendredi, estimant aussi que la Grèce peut tenir "jusqu'à la fin novembre" sans nouvelle aide, mais qu'"après, les caisses sont vides"
Pour Antonis Samaras, la "cohésion de la société" grecque est "mise en danger par la montée du chômage comme c'était le cas de l'Allemagne à la fin de la République de Weimar", régime dont la faillite a entraîné l'accession d'Hitler au pouvoir.
"Les gens en sont au point où ils disent: nous sommes prêts à des sacrifices mais nous voulons enfin voir une lumière au bout du tunnel. Sinon tout est inutile", ajoute-t-il.
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