Les corps d'une centaine de migrants repêchés

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avec agences , modifié à
Sur les 200 clandestins portés disparus, jeudi au large de la Tunisie, 120 ont été retrouvés noyés.

800 migrants s’éloignaient des côtes libyennes pour rejoindre l’Italie, quand mardi soir leurs embarcations surchargées se sont enlisées dans un banc de sable, à 36 km au large des îlestunisiennes Kerkennah. Parmi eux, 600 passagers ont été secourus par les garde-côtes. Mais 120 personnes ont été retrouvées noyées et 80 autres sont toujours portées disparues en Méditerranée.

"Les opérations de recherche se poursuivent", a indiqué le responsable du port de Sfax, dans le sud de la Tunisie,où les rescapés ont été acheminés. "La majorité des 600 personnes sauvées sont en bonne santé et se trouvent dans des camps militaires à Sfax et certaines ont été transférées à l'hôpital. Parmi les personnes hospitalisées, trois sont mortes", a-t-il précisé. "Elles sont toutes de nationalité africaine et se trouvaient à bord de petits bateaux de pêche", a-t-il poursuivi.

Des naufrages en crise humanitaire

Des milliers de personnes fuyant les violences en Libye tentent depuis plusieurs mois de rejoindre l'Italie dans des embarcations de fortune, provoquant notamment une crise humanitaire sur l'île italienne de Lampedusa, située à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile.

Et les catastrophes se succèdent. Le 6 avril, au moins 150 réfugiés somaliens et érythréens avaient trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation en provenance de Libye. Mercredi, les forces armées maltaises avaient secouru une embarcation avec 76 réfugiés fuyant la ville libyenne de Misrata, assiégée par les forces du colonel Mouammar Kadhafi.

Au total, selon un bilan de l'ONU, au moins 1.200 personnes ayant tenté de fuir par bateau les violences en Libye sont mortes ou portées disparues.