La vente des implants mammaires de l'entreprise française Poly Implant Prothese (PIP) a été interdite en Equateur, a annoncé jeudi le ministère de la Santé, en raison d'incertitudes sur la qualité de ces prothèses et les risques qu'elles peuvent représenter pour la santé. Le ministère de la Santé "suspend" l'autorisation sanitaire accordée à ces prothèses, a annoncé sur son compte Twitter le sous-secrétaire à la Surveillance sanitaire, Juan Moreira.
"Nous convoquons une commission d'experts pour analyser les mesures relatives à cette alerte" sur les implants PIP, dont la France a recommandé à 30.000 porteuses de se les faire retirer, par précaution, en raison de l'usage d'un gel silicone inapproprié, a-t-il ajouté. Les autorités réalisent également "des études épidémiologiques et juridiques pour définir la réponse de l'Equateur face à cette alerte", a-t-il encore affirmé.
Environ 5.000 Equatoriennes portent ce type de prothèses mammaires, selon le journal local El Comercio, qui affirme que ces implants ont été importés entre 2001 et 2010. L'entreprise PIP, en faillite depuis mars 2010, exportait, principalement en Amérique du Sud, plus de 80% de ses 100.000 prothèses produites annuellement.