Le Brésil a définitivement interdit vendredi l'usage des prothèses mammaires produites par la société française Poly Implant Prothèse (PIP), soupçonnées de pouvoir être néfastes pour la santé, et principalement commercialisées en Amérique latine. Retirés du marché brésilien depuis 2010, ces produits ont vu leur autorisation sanitaire annulée, a indiqué l'Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), suite à l'annonce par la France que ces implants contenaient un gel silicone représentant un risque potentiel pour la santé en cas de rupture.
Plus de 34.600 implants individuels de cette marque ont été importés au Brésil, dont 24.534 ont été commercialisés. Les 10.097 prothèses non commercialisées seront collectées par les autorités, selon l'Anvisa. L'Agence a également recommandé aux porteuses de ces implants de se soumettre à des examens médicaux pour écarter tout risque.
En Amérique du Sud, leur usage a déjà été interdit en Argentine, en Equateur, au Chili et en Colombie, alors que les autorités vénézuéliennes ont annoncé que les femmes qui le demandent pourront se les faire retirer gratuitement.