La Française, toute juste libérée de sa prison mexicaine, a atterri jeudi en début d’après-midi à Roissy-Charles de Gaulle. Retrouvez avec les envoyés spéciaux d’Europe et Europe1.fr, le récit de son arrivée à l’aéroport. Florence Cassez s'est exprimée pendant de longues minutes, aux côtés de son avocat Franck Berton et du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, devant les journalistes. Avant de s'éclipser, pour tourner définitivement la page et "vivre", son souhait le plus cher désormais.
>> Pour retrouver toutes infos sur Florence Cassez depuis l’annonce de sa libération, cliquez ici..
Après s'être longuement exprimée, Florence Cassez a quitté le pavillon d'honneur de Roissy pour retrouver ses proches, dans l'intimité.
14h45 : Nicolas Sarkozy m'a sauvée. Florence Cassez, qui répondait aux journalistes réunis à l'aéroport Charles de Gaulle, a déclaré que quand Nicolas Sarkozy s'est saisi du dossier, "il m'a sauvé la vie". La Française a déclaré qu'elle pourrait écrire un livre sur son histoire, puis a avoué avoir très peur, pour sa vie, certains jours.
14h36 : "Merci". "Merci, merci à tous, je suis très émue", a lancé Florence Cassez à tous les journalistes présent au pavillon d'honneur de Roissy. "L'avion a atterri et moi je n'ai toujours pas atterri", a-t-elle ajouté. "J'y ai toujours cru", a expliqué la Française aux journalistes qui l'interrogeaient sur son sentiment à chaque tentative, vaine, de demandes de remise en liberté. "Moi j'ai souffert pendant sept ans, j'ai souffert en tant que victime, et mettre les vrais coupables en prison, ce sera aider et respecter les victimes d'enlèvement", a poursuivi Florence Cassez. Sur un ton un peu plus décontracté, répondant à un journaliste qui l'a interrogé sur ces plans pour le futur, Florence cassez a lancé, en riant, "je cherche du travail!".
14h25 : Fabius salue son courage."Je veux dire notre joie d'accueillir Florence. J'imagine que vous avez imaginé ce moment pendant sept ans", a déclaré Laurent Fabius, à l'attention de Florence cassez, à ses côtés, devant la presse. "Je veux dire à Florence à quel point on est fier, on est heureux de l'avoir parmi nous. Je veux ajouter un mot pour les juges : il y a des juges très courageux qui ont agit en toute indépendance", a-t-il conclut.
. La Française s'est exprimée brièvement à sa sortie de l'avion, déclarant qu'elle était "très contente d'être ici" et qu'elle souhaitait maintenant "profiter des miens, vivre". "J'étais prête à tous les schémas", a-t-elle ajouté. "J'ai été innocentée, la cour suprême a déclaré ma liberté immédiate et absolue", a-t-elle souligné.
14h07: l'attente de la famille. Le frère de Florence Cassez sur le tarmac de l'aéroport de Roissy, attend sa soeur. Florence Cassez arrive alors en voiture et retrouve son frère qu'elle prend dans ses bras.
13h57: Florence Cassez et Laurent Fabius. La Française est arrivée à Paris, accueillie par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. dans le bus qui l'amène vers le pavillon d'honneur, Florence Cassez, lève le pouce, en s'adressant au ministre des Affaires étrangères.
L'avion transportant Florence Cassez a atterri à l'aéroport Charles de Gaulle. Elle devrait retrouver sa famille dans le calme et la discrétion avant d'éventuellement venir s'adresser aux médias. Selon les journalistes qui ont fait le trajet en avion avec elle, Florence Cassez a dit avoir hâte de retrouver sa famille (sa mère et son frère), puisqu'elle voyageait avec son père. Elle a d'ailleurs partagé une coupe de champagne avec ce dernier, après le décollage à l'aéroport de Mexico.
13h15 : "comité d’accueil" à Roissy. Le vol Air France par lequel Florence Cassez doit arriver à l'aéroport Charles de Gaulle, à 13h41, est très attendu par la presse. La foule de journalistes a été conduite dans une salle de presse du pavillon d'honneur de Roissy, rapporte l'envoyé spécial d'Europe1.fr sur place. C'est là qu'arrive généralement les personnalités importantes comme les chef d'Etats. Mais c'est également là qu'est arrivé, jeudi matin, la dépouille de Yann Desjeux, l’otage français tué en Algérie, lors de l'attaque du site gazier de BP à In Amenas.