"Au départ, les privatisations n'étaient pas une priorité. Maintenant, elles sont en tête de l'ordre du jour. Nous allons démontrer que nous sommes capables d'honorer les échéances de notre dette avec une série de projets de développement", a déclaré le Premier ministre Georges Papandréou dans un entretien publié samedi par le Corriere della Sera. "Il y a un large consensus autour de notre plan, y compris dans l'opposition et l'opinion publique. Nous l'approuverons prochainement", explique-t-il, assurant qu'il n'y aurait pas de défaut de paiement et qu'Athènes ne quitterait pas la zone euro. Le plan de sauvetage de la Grèce mis au point l'an dernier par l'Union européenne et le Fonds monétaire international prévoit son retour sur le marché obligataire en 2012.