Entre 1.500 et 2.500 personnes fuient chaque jour la Libye, a indiqué vendredi l'ONU, alors que la communauté internationale se prépare à des frappes militaires contre Kadhafi. Interrogé lors d'une conférence de presse sur l'impact sur les populations d'une zone d'exclusion aérienne, les agences humanitaires n'ont pas pu donner chiffre.
"Imposer une zone d'exclusion aérienne a de nombreuses répercussions, susceptibles d'avoir un impact sur les frontières est et ouest", a déclaré Andrew Harper, coordinateur pour la Libye du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). "S'il y a une stratégie à avoir, c'est d'être extrêmement flexible et de se préparer au pire des scénarios" qui serait de voir la Tunisie et l'Egypte fermer leurs frontières, a-t-il ajouté.
Quelque 300.000 personnes ont fui les violences en Libye, selon le HCR, qui s'attend à ce que 1.500 à 2.500 personnes continuent d'en faire autant chaque jour, a expliqué une porte-parole, Melissa Fleming.