"J'ai passé la nuit à suivre ces événements et en particulier par téléphone avec mes amis du Conseil national de transition (CNT) en essayant de partager à distance un peu de cette extraordinaire joie qui est la leur aujourd'hui", a confié Bernard-Henri Lévy lundi matin sur Europe 1 alors que les rebelles ont fait leur entrée dans Tripoli.
"Je pense que ça ne peut plus être très long. On a beaucoup dit que Kadhafi offrirait une résistance incroyable (...) Et bien comme toujours (...) lorsqu'un peuple veut la liberté et lorsqu'un tyran menace de s'effondrer, cela va très vite", a commenté le philosophe.
"On nous annonçait des semaines et des semaines d'affrontements, je crois que cela ne sera pas le cas. Les tyrans sont des tigres de papier et ils s'effondrent beaucoup plus vite qu'on ne le pense", a devisé Bernard-Henri Lévy. Le philosophe a dit penser "plus au peuple libyen qu'à Kadhafi". "Je pense à tous ces gens dont les familles ont été brisées (...) depuis des mois des années et des décennies pour certains", a dit le philosophe.