Le combat s'est durci en Libye jeudi. La France a envoyé un porte-hélicoptères, le Mistral, qui devrait arriver en Libye en début de semaine prochaine, pour évacuer des ressortissants égyptiens. De son côté, le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi a accepté le plan de médiation internationale proposé par le vénézuélien Hugo Chavez, mais les Etats-Unis rejettent ce projet de médiation.
La Cour pénale internationale a annoncé l'ouverture d'une enquête, visant Kadhafi et trois de ses fils, pour crime contre l'humanité.
Retrouvez les évènements de la journée de jeudi ci-dessous :
22h20 : les USA écartent l'offre de Chavez. Les Etats-Unis ont écarté jeudi l'offre de médiation internationale en Libye présentée par le gouvernement vénézuélien, alors que Washington continue de réclamer l'abandon pur et simple du pouvoir par le colonel Kadhafi. "On n'a pas besoin d'une commission internationale pour dire au colonel Kadhafi ce qu'il doit faire pour le bien de son pays et de son peuple", c'est-à-dire s'en aller, a réagi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américain. Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que le monde entier était "révolté" par la violence contre les Libyens.
21h57 : l'Algérie n'apporte pas son soutien à Moummar Kadhafi. C'est le démenti apporté jeudi par le délégué ministériel chargé des expatriés algériens, Halim Benatallah aux accusations portées par les insurgés qui tiennent plusieurs villes de l'est de la Libye. "Au contraire, l'Algérie joue un rôle humanitaire en essayant d'apporter toute l'aide possible."
21h55 : Kadhafi juge "très positive" la proposition de Hugo Chavez. Le ministre vénézuélien de l'Information Andres Izarra a affirmé sur son compte Twitter avoir discuté jeudi pendant "plusieurs minutes" avec son homologue libyen. Moussa Koussa lui a expliqué que Mouammar Kadhafi "a qualifié de très positive la nomination d'une commission internationale humanitaire de paix".
20h16 : L'opposition retoque la médiation de Chavez. "Nous avons une position très claire: c'est trop tard, beaucoup de sang a coulé", a déclaré le porte-parole du Conseil National établi par les insurgés, Moustapha Gheriani."Jamais nous négocierons avec personne sur le sang de notre de notre peuple", a-t-il conclu.
20h02 : Barack Obama hausse le ton. "Les Etats-Unis et le monde entier continuent à être révoltés par la violence effroyable perpétrée contre les Libyens", a déclaré le président américain jeudi lors d'une conférence de presse. Et Barack Obama d'insister : "A l'avenir, nous allons continuer à envoyer un message clair: la violence doit cesser. Mouammar Kadhafi a perdu sa légitimité et il doit partir".
19h43 : il n'y a qu'une chose à négocier : le départ de Kadhafi. Les seules négociations envisageables entre les insurgés libyens et le pouvoir ne peuvent porter que sur le départ de Mouammar Kadhafi afin de mettre fin aux effusions de sang, a déclaré jeudi un conseiller du président du Conseil national libyen (CNL) mis en place par l'opposition dans l'est du pays. Ahmed Djabril, collaborateur de l'ancien ministre de la Justice Moustafa Abdeldjeïl placé mercredi à la tête du CNL à Benghazi, a jugé nécessaire de mener des attaques aériennes pour instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen afin de forcer Kadhafi à abandonner le pouvoir. "S'il doit y avoir une négociation, elle doit porter sur une seule chose - comment Kadhafi quittera le pays ou se retirera afin d'épargner des vies. Il n'y a rien d'autre à négocier", a-t-il dit à Reuters au nom du chef du CNL.
19h30 : l'ONU veut coordonner l'aide humanitaire à la Libye. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a organisé une conférence par vidéo jeudi avec des agences onusiennes et des institutions internationales pour coordonner l'aide humanitaire à la Libye, a annoncé le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky. Tous les participants ont lancé un appel urgent aux autorités libyennes pour qu'elles autorisent un accès immédiat à leur pays afin de déterminer les besoins et apporter une aide à l'intérieur du pays, a-t-il dit. Martin Nesirky a précisé qu'il y avait en outre un besoin urgent d'aide en eau, nourriture et installations sanitaires pour les milliers de personnes des deux côtés de la frontière avec la Tunisie et l'Egypte. "Il est également nécessaire de se préparer à une possible nouvelle escalade des besoins humanitaires si les conditions devaient se détériorer à l'intérieur de la Libye", a-t-il dit.
19h23 : Tunis juge "insuffisant" le rythme des évacuations. "Le nombre des rotations par air et mer est insuffisant en raison du nombre croissant des réfugiés", a déclaré à la presse le ministre tunisien des Affaires sociales, Mohamed Ennaceur,Ennaceur, appelant à l'aide d'autres pays et des organisations humanitaires pour "éviter une crise humanitaire" à la frontière.
19h19 : le Mistral en route vers la Libye. Le porte-hélicoptères français se dirige vers la Libye où il devrait récupérer 900 personnes, majoritairement des Egyptiens.
"C'est une mission humanitaire", précise le porte-parole du ministère de la Défense :
18h59 : Un navire de vivres renonce à accoster à Benghazi. Un bateau du Programme alimentaire mondial (PAM), en route pour Benghazi dans l'est de la Libye a fait demi-tour jeudi vers Malte sans pouvoir décharger sa cargaison. Le navire qui transportait notamment 1.000 tonnes de farine s'inquiétait pour sa sécurité, a précisé l'agence de l'ONU.
16h54 : Kadhafi et Chavez trouvent un terrain d'entente. Le gouvernement libyen accepte le plan vénézuélien de recherche d'une solution négociée à la crise en Libye, a annoncé jeudi un porte-parole du président Hugo Chavez. Le ministre de l'Information, Andres Izarra, a également confirmé l'intérêt de la Ligue arabe pour le plan Chavez. Pour sa part, le journal libyen en ligne Yosberides donne la même information, sans donner de source. Ce journal, qui a pris la succession de Khourina, ajoute que le plan vénézuélien a aussi été approuvé par la Ligue arabe. Le chef de l'Etat vénézuélien propose l'envoi d'une mission de médiation internationale formée de représentants de pays d'Amérique latine, d'Europe et du Proche-Orient pour tenter de négocier une issue entre le régime libyen et les insurgés.
16h45 : Varsovie suspend les activités de son ambassade à Tripoli. La Pologne a suspendu les activités de son ambassade à Tripoli et évacué les derniers membres de son personnel diplomatique, a annoncé jeudi le ministère polonais des Affaires étrangères. "Le fonctionnement de l'ambassade a été suspendu temporairement. Les derniers membres du personnel se trouvent en route vers la Pologne", a indiqué Piotr Paszkowski, un responsable du ministère. Près de la moitié des 500 ressortissants polonais vivant en Libye ont quitté ce pays depuis le début de l'insurrection.
16h40 : la carte interactive de la BBC. BBC News a mis en ligne une carte interactive qui permet de retrouver tous les reportages de ses correspondants en Libye et la frontière tunisienne. Pour la découvrir, cliquez ici.
15h59 : premier vol français avec 168 réfugiés égyptiens. Un premier appareil affrété par la France a quitté la Tunisie pour le Caire jeudi après-midi avec à bord 168 réfugiés égyptiens rapatriés de la frontière tuniso-libyenne, a constaté un journaliste de l'AFP.
15h46 : l'Allemagne juge contre-productive une action militaire. L'Allemagne est hostile à une quelconque intervention militaire étrangère en Libye, a déclaré jeudi Guido Westerwelle. "Nous ne participerons pas et nous ne débattrons pas d'une intervention militaire", a dit le ministre allemand des Affaires étrangères lors d'une réunion de ministres d'Europe centrale en Slovaquie. Il a également déclaré que la situation n'était pas mûre pour décider de l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Libye.
15h39 : vers une médiation de Chavez ? Le gouvernement libyen et la Ligue arabe sont intéressées par la médiation internationale proposée par le président vénézuélien Hugo Chavez pour trouver une solution pacifique à la crise en Libye, a dit à l'AFP le ministre vénézuélien de l'Information, Andres Izarra.
"Espérons que la politique des armes ne nous sera pas imposée", a déclaré Hugo Chavez :
15h34 : 90.000 réfugiés en Tunisie. "Quelque 90.000 personnes ont traversé la frontière tuniso-libyenne depuis le 20 février", a indiqué dans un communiqué Amor Nekhili, responsable du bureau d'information de l'ONU à Tunis. Selon lui "7.561 personnes ont traversé le poste-frontière de Ras Jedir", dans le sud de la Tunisie, pendant la seule journée du mercredi 2 mars entre minuit et 19h00 (heure locale). Parmi ces 7.561 nouveaux réfugiés figurent 5.390 Bangladeshis, 596 Libyens, 539 Egyptiens, 420 Vietnamiens, au total des ressortissants de 21 pays, a-t-il précisé.
15h16 :
Un homme, originaire de Manchester, a été abattu à Brega, en Libye, mercredi, rapporte le quotidien The Telegraph. Khaled Att-ardi était arrivé en Libye la semaine dernière, pour aider des proches, habitant dans la ville portuaire de Brega.
15h05 : l'UE a annoncé une aide de 30 millions d'euros pour les réfugiés. La commissaire européenne Kristalina Georgieva, chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réaction aux crises, l'a annoncé.
14h48 : un accord, mais pas de feu vert. La France et la Grande-Bretagne sont d'accord pour oeuvrer à la planification d'une zone d'exclusion aérienne en Libye, a déclaré jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Lors d'une conférence de presse conjointe à Paris, son homologue britannique, William Hague, a souligné qu'il s'agissait "à ce stade seulement de préparatifs" et non d'un feu vert pour lancer cette opération. Paris et Londres rejettent par ailleurs la proposition de médiation dans la crise libyenne du président vénézuélien, Hugo Chavez, ont dit les deux ministres. "Ce que nous demandons, c'est que (le colonel Kadhafi) s'en aille (...) Une médiation visant à permettre au colonel Kadhafi de se succéder à lui-même n'est évidemment pas la bienvenue", a fait valoir Alain Juppé. "Compte tenu des menaces brandies par le colonel Kadhafi, nous devons nous mettre en état d'agir. C'est la raison pour laquelle nous avons donné notre accord à la planification d'une zone d'exclusion au-dessus de la Libye", évoquée mercredi par l'Otan, a-t-il ajouté.
14h42 : le porte-hélicoptères Mistral, envoyé par la France au large de la Libye en début de semaine prochaine. Le bâtiment a franchi pendant la nuit de mercredi à jeudi le détroit de Gibraltar et se dirige vers le port de Toulon, a indiqué le ministère de la Défense. L'opération mise en place consiste à évacuer plusieurs milliers de travailleurs égyptiens bloqués à la frontière entre la Tunisie et la Libye et à les rapatrier en Egypte. Le Mistral peut embarquer environ 900 personnes.
14h35 : si des élections avaient lieu en Libye, Mouammar Kadhafi "obtiendrait 80%", a déclaré son fils Seif al-Islam au quotidien panarabe Asharq al-Awsat. Le fils du leader libyen s'en est violemment pris aux dissidents, les qualifiant d'ordures". Il a également démenti, dans la même ligne que son père, les informations faisant état de la mort de centaines de personnes dans la répression de la révolte par le régime libyen, les qualifiant de "foutaise". Il a aussi répété que Kadhafi et sa famille ne partiraient pas de Libye. "Nous vivons et mourrons dans notre pays et n'irons pas à Jeddah ou Charm el-Cheikh", a-t-il martelé. "La Libye n'est pas la Tunisie ou l'Egypte et je me moque d'Al-Jazira (la télévision satellitaire), de la VIe Flotte (américaine) et de l'Otan", a-t-il conclu.
14h25 : l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) évacue les 1ers migrants de Benghazi, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
13h55 : la production libyenne de pétrole a baissé de moitié, en raison des violences que traverse le pays, a indiqué jeudi le directeur de la compagnie pétrolière gouvernementale NOC (Libyan National Oil Corporation) Choukri Ghanem.
13h45 : Kadhafi a recruté 800 Touaregs, d'après l'AFP qui cite des sources sécuritaires. "800 Touaregs originaires du Mali, du Niger, de l’Algérie, et du Burkina Faso ont été recrutés par la Libye pour combattre aux côtés de Kadhafi", a déclaré une source des services maliens de sécurité. Des informations confirmées par les services nigériens. Au Mali, un petit bureau de recrutement discret a été installé dans un hôtel de Bamako appartenant à la Libye, où un diplomate libyen fait office d'agent recruteur, a constaté un journaliste de l'AFP.
13h30 : Paris rappelle aux médias la "dangerosité de la situation" à Tripoli. Les conseils aux voyageurs, publiés sur le site internet du ministère, "s'appliquent à tous et il est instamment recommandé de différer tout voyage à destination de la Libye", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay. Il a rappelé que "tous les Français sur place doivent se signaler à l’ambassade de Russie à qui la France a confié ses intérêts".
, ouverte par la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé son procureur Luis Moreno-Ocampo, lors d'une conférence de presse à La Haye. Plusieurs hauts responsables libyens sont également visés par cette enquête.
Reportage de l'envoyé spécial d'Europe 1 à Brega, François Clauss. Ce n'est "pas encore la grande offensive annoncée par Kadhafi", mais les insurgés s'y préparent. Ils ont constitué "une ligne de front, à 60 km de Brega :
Le Journal officiel de l'UE a publié jeudi un règlement imposant ces sanctions qui avaient été décidées lundi par les 27 gouvernements européens. Outre le gel des avoirs et l'interdiction de visas à l'encontre du dictateur et de ses proches, les sanctions empêchent les ventes d'armes à toute personne ou entité libyenne ainsi que de tout équipement pouvant être utilisé à des fins de répression.
12h50 : le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) va doubler les capacités d'accueil du camp installé en Tunisie à la frontière avec la Libye. Ce camp pourra donc bientôt accueillir 20.000 personnes.
12h40 : des centaines d'Egyptiens réfugiés à la frontière Libye-Tunisie sont évacués à bord de dizaines de bus les emmenant à l'aéroport de Djerba ou au port de Zarzis.
12h10 : Paul Quilès réclame une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye, sur RFI. L'ex-ministre PS de la Défense Paul Quilès a dénoncé la "folie" de Mouammar Kadhafi, le comparant à "Hitler". "Rappelez-vous Hitler qui, lui, voulait mourir en faisant détruire, brûler Berlin", a-t-il plaidé.
11h39 : Berlin va rapatrier des réfugiés égyptiens. L'Allemagne va envoyer trois bateaux pour ramener en Egypte quelque 4.000 réfugiés essentiellement égyptiens ayant fui la Libye en Tunisie.
11h28 : réunion extraordinaire des chefs de la diplomatie européenne le 10 mars. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a convié les ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles pour évoquer la Libye, à la veille d'un sommet des Etats membres sur le même sujet.
11h20 : des ex-rebelles africains aideraient Mouammar Kadhafi à réprimer les révolutionnaires, ont affirmé des élus de la région de Kidal, dans le nord du Mali. ces anciens combattants de rébellions financées par le dictateur libyens, dans les années 90 et au début des années 2000, seraient recrutés "massivement" par le régime libyen. les élus maliens s'inquiètent de voir revenir des Touaregs en armes, ce qui déstabiliserait le Sahel.
11h10 : le Conseil rebelle libyen rejette tout dialogue avec Mouammar Kadhafi, rapporte Al Djazira. Le président du Conseil national libyen (CNL), Moustafa Abdel Djalil, a dit qu'il n'avait pas été contacté à propos d'une éventuelle médiation du président vénézuélien Hugo Chavez.
10h45 : l'Otan se dit prête à "toute éventualité". L'Alliance atlantique ne prévoit toutefois pas d'intervenir en Libye, a affirmé son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen.
, pour des faits "très graves" contre la population civile, a déclaré le procureur de la haute juridiction Luis Moreno-Ocampo, dans un entretien au quotidien espagnol El Pais.
10h10 : la ville d'Ajdabiyah, aux mains des rebelles, est bombardée par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi. Un officier rebelle affirme que des frappes aériennes ont également visé l'aéroport de Marsa el Brega. Il affirme néanmoins que les pro-Kadhafi ont été repoussés jusqu'au terminal pétrolier de Ras Lanouf, à quelque 130 km à l'ouest de Marsa el Brega, qui abrite également un important terminal pétrolier.
9h45 : les insurgés rejoignent Brega pour contrer une attaque éventuelle des forces pro-Kadhafi. Les rebelles ont emporté avec eux un canon anti-aérien.
9h35 : Marsa el Brega à nouveau bombardée. Cette ville de l'est de la Libye, siège d'un important terminal pétrolier, a été le théâtre de violents affrontements entre pro et anti-Kadhafi. Pour le moment, Marsa el Brega semble rester sous le contrôle des insurgés.
8h50 : 2 navires de guerre iraniens se dirigent vers la mer Rouge. Les deux bateaux sont entrés dans le canal de Suez à 2h GMT.
8h10 : la Ligue arabe étudie la médiation proposée par Hugo Chavez. Mais l'organisation a jugé prématurées les informations d'Al Jazira, faisant état d'un accord. Hugo Chavez, proche allié de Kadhafi, s'est entretenu mardi avec le dirigeant libyen pour lui exposer son projet de règlement négocié des violences.
Reportage de l'envoyé spécial d'Europe 1 François Clauss à Ajdabiyah, ville de l'est de la Libye :"c'est un massacre", alerte un médecin :
lors d'une opération d'évacuation. Le ministère de la Défense de La Haye l'a confirmé jeudi, les trois fusiliers de marine ont été faits prisonniers dimanche par des hommes armés lors d'une opération d'évacuation de civils à Syrte, dans le nord de la Libye. "D'intenses discussions diplomatiques sont en cours pour la libération des prisonniers", a ajouté le ministère.
6h30 : Mouammar Kadhafi aurait accepté la médiation d'Hugo Chavez. Le dirigeant libyen et la Ligue arabe auraient dit oui à ce plan de paix proposé par le président vénézuélien, affirme Al Djazira. Caracas propose l'envoi d'une mission de médiation internationale formée de représentants de pays d'Amérique latine, d'Europe et du Moyen-Orient pour tenter de négocier une issue entre le pouvoir libyen et les forces rebelles.
5h20 : 36.000 Chinois évacués de Libye. En plus de ses ressortissants, la Chine a également évacué 2.000 personnes originaires d'autres pays. Les milliers de Chinois présents en Libye étaient employés essentiellement dans la construction de chemins de fer, le pétrole et les télécommunications.