La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) s'inquiète des "menaces de régression" en Libye après l'annonce de la réintroduction de la charia dans ce pays et appelle les Libyens à faire preuve de "vigilance", a déclaré lundi sa présidente.
"Incontestablement cela m'inspire une inquiétude à l'égard de ce qu'il faut appeler clairement des menaces de régression (...). Les Libyens et les Libyennes doivent faire preuve de vigilance. Il n'y a pas eu des milliers de morts pour qu'aujourd'hui il y ait un retour en arrière à l'iranienne", a déclaré Souhayr Belhassen.
Lors de la cérémonie de proclamation de la "libération" de la Libye dimanche, le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a dans son discours répété que la législation du pays serait fondée sur la charia (loi islamique).