Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré dimanche que "des contacts ont lieu" entre représentants du régime libyen et rebelles, portant notamment sur le sort de Mouammar Kadhafi.
"Ces contacts ont lieu. Je n'en connais pas le détail naturellement. Je sais qu'ils portent par exemple sur le sort réservé à Kadhafi lui-même, qui est une des questions centrales aujourd'hui, avant de trouver ce momentum qui va nous permettre de passer de la phase militaire à la phase politique", a déclaré Alain Juppé. "Il faut que Kadhafi quitte ses responsabilités civiles et militaires. Il faut qu'il annonce qu'il quitte le pouvoir", a redit le ministre.
"Ensuite, un cessez-le-feu peut intervenir aux conditions fixées par les Nations unies, c'est-à-dire avec le retrait des troupes dans les casernes et un contrôle international et puis s'enclenche le dialogue national autour du Conseil national de transition élargi à d'autres partenaires", a précisé Alain Juppé. "Nous souhaitons que la solution politique émerge le plus tôt possible", a-t-il ajouté.