Un centre de recherche abrite près de Tripoli des stocks d'uranium et d'autres matériaux pouvant composer une "bombe sale" nucléaire, a dit mercredi un ancien inspecteur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Mouammar Kadhafi a accepté en 2003 d'interrompre son programme de développement d'armes nucléaires, chimiques et biologiques, ce qui lui a permis de revenir en grâce auprès de l'Occident.
Tout ce qui avait trait à l'enrichissement d'uranium, documentation ou matériel, a été mis en lieu sûr, le dernier lot de combustible d'uranium enrichi quittant la Libye fin 2009. Mais "des craintes concernant la sécurité nucléaire subsistent", dit Olli Heinonen, responsable des inspections de sécurité nucléaire de l'AIEA dans le monde entier jusqu'à l'an passé.