Armer les rebelles libyens serait une mesure "extrême" et susceptible de "diviser la communauté internationale", a estimé mercredi à Rome le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères, Maurizio Massari. "Armer les rebelles serait une mesure controversée, une mesure extrême (qui) diviserait certainement la communauté internationale", a déclaré le porte-parole sur Radioanch'io.
La question de l'armement des insurgés pour contraindre le leader libyen Mouammar Kadhafi à "partir", a été évoquée mardi à Londres lors de la réunion du groupe de contact sur la Libye. La France s'est déclarée prête, par la voix de son ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles, tout en reconnaissant que ce n'était pas prévu par les récentes résolutions de l'ONU.
Interrogé à ce sujet mardi sur NBC, le président américain Barack Obama a répondu: "Je ne l'exclus pas. Mais je ne dis pas non plus que cela va se faire".
Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, avait pour sa part indiqué qu'un consensus s'était dégagé "à l'unanimité" à la conférence de Londres pour dire que "Kadhafi doit quitter le pays".