Pour le président français, la coordination de l'intervention militaire en Libye doit "rester éminemment politique", même si "elle reposera sur la machinerie de l'Otan". Nicolas Sarkozy s'exprimait vendredi en marge du sommet des dirigeants de l'UE de Bruxelles, d'où il a assuré que "l'action militaire" avait "évité des milliers et des milliers de morts".
Il a souligné que certains pays, comme les Emirats arabes unis et le Qatar, participaient à l'intervention mais "ne sont pas membres de l'Otan". "Il faudra bien qu'ils participent à la coordination politique de la coalition", a-t-il ajouté.
Les pays de l'Otan sont tombés d'accord jeudi soir pour prendre en charge la zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, mais pas pour effectuer des frappes aériennes au sol, tâche qui restera pour l'heure du ressort de la coalition international.