L'opposition libyenne, maître de vastes régions du pays, organise la lutte armée pour tenter de chasser Mouammar Kadhafi du pouvoir. L’objectif ultime est la prise de la capitale Tripoli, à l’Ouest du pays, dernier bastion contrôlé par Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis 40 ans.
"Nous sommes prêts pour Tripoli"
Tripoli, distante de 1.000 kilomètres de Benghazi, reste un objectif difficile à atteindre, même si Mouammar Kadhafi est affaibli. La capitale est totalement à découvert dans le désert, et entourée de plusieurs villes encore tenues par les partisans de Kadhafi.
Les opposants au régime de Kadhafi, dont le fief est la ville de Benghazi ont pris possession du matériel de guerre dans les dépôts d’armes de l’Est de la Libye, qu’ils contrôlent désormais.
Mahmoud, un jeune homme de 20 ans qui s’est engagé dans l’armée révolutionnaire, est prêt à lancer l’assaut final. "Nous avons récupéré toutes les armes de Kadhafi à l’Est et nous sommes prêts pour Tripoli", lance-t-il.
Le reportage de François Clauss, envoyé spécial à Benghazi pour Europe 1 :<iframe class="video" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/29099902" frameborder="0"></iframe>
Kadhafi, "hors de contrôle"
"Il est hors de contrôle, il est devenu encore plus fou qu’avant, il fera la guerre jusqu’à la dernière minute, il ira toujours plus loin. Il est même capable de brûler le pétrole", confie Amira, une enseignante.
D’autant que le chef d’Etat libyen ne s’avoue pas vaincu : il a largué une bombe à 160 km de Benghazi lundi, et déployé mardi soir des blindés et des soldats dans les villes de l’Ouest.